La
formation s’adresse à un groupe de 4 à 10 personnes et sa durée est de
12 heures, auxquelles il faut ajouter, si nécessaire, le temps pour
traiter les risques spécifiques de l’entreprise et de la profession
(point 7). Les temps indiqués sont des temps de face à face pédagogique
effectif.
Conformément aux circulaires de le CRAM, aucune formation avec un
nombre de participants inférieur à 4 ne sera organisée.
- Les accidents du travail dans l’établissement ou dans la
profession.
- Intérêt de la prévention des risques professionnels.
- Qu’est-ce qu’un Sauveteur Secouriste du Travail ? son rôle dans
l’entreprise et en dehors de l’entreprise, articulation de
son action avec les autres acteurs de la prévention en entreprise.
Présentation du programme :
- protéger,
- de protéger à prévenir,
- examiner,
- faire alerter,
- de faire alerter à informer,
- secourir,
La
méthode de recherche des risques persistants et celle d’examen rapide
d’une victime seront reprises au cours de chaque séance pratique.
Formation générale à la prévention :
-
Le mécanisme de l’accident : appréhender les concepts de danger /
phénomène dangereux, situation dangereuse, événement dangereux,
dommage, risque …
- Connaître les principes de base de la prévention.
-
Rendre le SST capable de « Protéger » en utilisant les notions
développées dans la législation actuelle relative à l’évaluation des
risques (code du travail, articles L 230-2 et R 230-1)
Face à une situation d’accident du travail, le sauveteur-secouriste du
travail doit être capable de :
-
Reconnaître, sans s’exposer lui-même, les dangers persistants éventuels
qui menacent la victime de l’accident et/ou son environnement.
- Identifier les dangers dans la situation concernée :
- Repérer les personnes qui pourraient être exposées aux
dangers identifiés.
- Supprimer ou isoler le danger ou soustraire la victime de la zone
dangereuse sans s’exposer lui-même.
- Définir les actions à réaliser permettant la suppression éventuelle
du (des) danger(s) identifié(s).
- Repérer les matériels spécifiques permettant cette suppression.
Assurer ou faire assurer, par la personne la plus apte et pour une
suppression permanente, la mise en oeuvre de ces matériels.
Lorsque la suppression du danger identifié ne peut être envisagée de
manière réaliste, faire en sorte de rendre impossible, en l’isolant,
l’exposition de quiconque à ce danger.
En cas d’impossibilité de
suppression ou d’isolement du(des) danger(s) identifié(s), reconnaître
les situations non dangereuses dans lesquelles il pourra dégager la
victime.
Éléments de sauvetage et techniques de dégagement d’urgence dans ces
situations ou selon les risques propres à l’entreprise.
Dégagement d’urgence par traction de la victime au sol
Cas particulier : Protection des populations en cas d’alerte : la
sirène
Cette séquence met en évidence la similitude des compétences attendues, aussi bien en matière de « protection » (intervention sur une situation d’accident du travail) qu’en matière de « prévention » des accidents du travail ou des maladies professionnelles (intervention sur situation de travail), de la part des SST.
Elle doit permettre la translation de la formation à l’action « protéger » vers l’action « prévenir ».
La mise en application de cette démarche est continue tout au long de la formation et plus particulièrement dans l’exploitation des situations d’accident simulé.
Face à une situation de travail, le sauveteur-secouriste du
travail doit être capable de :
- Repérer des dangers dans une situation de travail.
- Identifier les dangers dans la situation concernée :
- Repérer les personnes qui pourraient être exposées aux
dangers identifiés.
-
Supprimer ou isoler des dangers, dans la limite de son champ de
compétence, de son autonomie et dans le respect de l’organisation de
l’entreprise et des procédures spécifiques fixées en matière de
prévention.
-
Définir les actions de prévention ou de protection à réaliser
permettant la suppression éventuelle du (des) danger(s) identifié(s).
- Mettre en oeuvre les actions de prévention ou de protection définies
précédemment.
Face à une situation d’accident du travail, le
sauveteur-secouriste du travail doit être capable de :
-
Examiner la(les) victime(s) avant et pour la mise en oeuvre de l’action
choisie en vue du résultat à obtenir. Reconnaître, suivant un
ordre
déterminé, la présence d’un ou plusieurs des signes indiquant que la
vie de la victime est menacée.
Associer au(x) signe(s) décelé(s) le(s) résultat(s) à atteindre. Dans le cas où il y a manifestation de plusieurs signes, définir l’ordre de priorité des résultats à atteindre.
- De faire alerter ou alerter en fonction de l’organisation des secours dans l’entreprise.
Cette
séquence est la suite logique de la séquence « De PROTEGER à PREVENIR
». Elle met également en évidence la similitude des compétences
attendues de la part des SST, aussi bien en matière d’alerte des
secours en cas d’accident du travail qu’en matière de transmission de
l’information dans l’entreprise concernant les observations qu’il
aurait pu faire en matière d’identification des dangers et /ou les
actions qu’il aurait pu mettre en oeuvre, dans le respect de
l’organisation de l’entreprise et des procédures
spécifiques en matière de prévention.
Elle doit permettre le glissement de la formation à l’action « FAIRE ALERTER » vers l’action « INFORMER ».
La mise en application de cette démarche est continue tout au long de la formation et plus particulièrement dans l’exploitation des mises en situation d’accident simulé.
Face à une situation de travail, le
sauveteur-secouriste du travail doit être capable de : Rendre
compte
sur les dangers identifiés et sur les actions éventuellement mises en
oeuvre à son responsable hiérarchique et/ou le(s) personne(s)
chargée(s) de prévention dans l’entreprise.
Face à une situation d’accident du travail, le sauveteur-secouriste du travail doit être capable de:
- Effectuer l’action (succession de gestes) appropriée à
l’état de la (des) victime(s).
- Déterminer l’action à effectuer pour obtenir le résultat à
atteindre, que l’on a déduit de l’examen préalable.
- Mettre en oeuvre l’action choisie en se référant à la technique
préconisée.
-
Vérifier, par observation de la victime, l’atteinte et la persistance
du résultat attendu et l'apparition de nouveaux signes indiquant que la
vie de la victime est menacée, jusqu’à sa prise en charge par
les secours spécialisés.
a) La victime saigne abondamment : Comprimer l’origine du
saignement. Cas particuliers :
b) La victime s’étouffe :
- La désobstruction des
voies aériennes chez l’adulte et l’enfant,
- La désobstruction des voies aériennes chez le nourrisson,
- L’obstruction partielle des voies aériennes
c) La victime répond, elle se plaint de sensations pénibles et/ou
présente des signes anormaux :
- mettre au repos,
- reconnaître, apprécier et transmettre à un médecin les signes d’un
malaise.
d) La victime répond, elle se plaint de brûlures :
- brûlures thermiques :
arroser pour éteindre et refroidir,
- brûlures chimiques : arroser abondamment pour rincer.
- Cas particuliers :
e) La victime répond, elle se plaint d'une douleur qui empêche certains mouvements : Quels que soient les signes, agir comme s’il y avait fracture :
- dos, cou, tête : éviter de
déplacer et maintenir la tête,
- membres : éviter de déplacer et respecter les déformations
éventuelles.
f) La victime répond, elle se plaint d'une plaie qui ne saigne pas
abondamment :
- plaie grave de l’abdomen
: position d’attente à plat dos, jambes surélevées,
- plaie grave du thorax : position d’attente demi-assise,
- sectionnement de membre : conditionner le segment de membre,
- plaie à l’oeil : position d'attente à plat dos, tête calée,
- plaies simples : nettoyer la plaie.
g) La victime ne répond pas, elle respire :
- libération des voies
aériennes,
- mise sur le côté, tête basse (PLS).
h) La victime ne répond pas, elle ne respire pas :
- réanimation
cardio-pulmonaire et utilisation du défibrillateur automatisé externe
(DAE) chez l’adulte ;
- réanimation cardio-pulmonaire et utilisation du défibrillateur
automatisé externe (DAE) chez l’enfant ;
- réanimation cardio-pulmonaire chez le nourrisson.
Au cours de chaque séance pratique rappeler les méthodes d’examen et la justification des gestes enseignés.
On appelle risque spécifique, tout risque qui nécessite, de la part du SST, une conduite à tenir complémentaire ou différente de celle enseignée dans sa formation de base. L’avis du médecin du travail dans ce domaine est particulièrement important.
Risques spécifiques : par exemple : désamiantage, hyperbarie, acide fluorhydrique, acide cyanhydrique, …
Conduites particulières à tenir : par exemple : pose du garrot sur un chantier de désamiantage, oxygénothérapie, antidote en accompagnement, utilisation de techniques d'intervention et de matériels spécifiques.
Le contenu de ce thème et le temps éventuellement nécessaire au-delà des 12 heures sont laissés à l’initiative du médecin du travail.
Présentation - Quelques chiffres - Obligation de former - Rôle du SST – Formation - adresses utiles
**********